Exilé a Guernesey, Hugo acheve Les misérables avec l'aide de sa maîtresse de toujours, Juliette Drouet. A Paris, l'art est malmené : Madame Bovary de Gustave Flaubert, Les fleurs du mal de Baudelaire et Le déjeuner sur l'herbe de Manet sont censurés. Delacroix s'éteint, laissant Baudelaire orphelin. Lassé de la France et de lui-meme, le poete s'exile en Belgique, dont il ne reviendra que pour mourir, rongé par la syphilis. Encouragé par Napoléon III, Haussmann éventre Paris et transforme la ville. Nadar fait de la photographie le nouvel art en vogue, et inspire les premiers romans d'anticipation de Jules Verne, avec lequel il visite l'Exposition universelle de 1867, vitrine de la puissance du Paris du Second Empire... Mais la guerre contre la Prusse sonne le glas du régime. Hugo rentre en France en héros et assiste, avec Sand, Gautier et Dumas, au triomphe d'une république qui vient de vraincre la Commune au prix d'une sanglante répression, dans un Paris en ruines.