Malgré de nombreux freins culturels et religieux, l'Inde s'ouvre irrésistiblement au vin. Ce nouveau breuvage séduit une population souvent jeune, urbaine et branchée, mais aussi féminine, reflétant les mutations a l'euvre dans la société : boire du vin, c'est s'inscrire dans le mouvement de modernité qui s'est emparé du pays. Conscients de cette formidable opportunité, des viticulteurs pionniers s'emploient a enraciner la vigne en Inde, qui avait surtout gardé de son héritage colonial le gout du thé et du brandy.